Clé n°3 : Du cœur de réseau au réseau le plus lointain

Clé n°3 : Du cœur de réseau au réseau le plus lointain

Voici un nouvel extrait du livre blanc d'Alexis Claisse (alumni promo 2014) sur l'importance du réseau !

Clé n°3 : Du cœur de réseau au réseau le plus lointain

Comme un jardinier, il est important de soigner son cœur de réseau. Pas par intérêt mais pour manifester l’estime que vous ressentez à l’égard des personnes qui le composent.

Comment en prendre soin ? En prenant des nouvelles, en en donnant, en envoyant ses vœux et en faisant feu de tout bois. “Je suis de passage dans ta ville, peut-on déjeuner ensemble ?”

Et si je n’ai pas de réseau ? Ce n’est pas forcément un handicap, quand nous voyageons, loin de nos repères et sans rien à perdre, nous osons plus et bizarrement les résultats sont là. Nous trouvons du soutien et de l’aide. Nous nous faisons même des amis alors que nous parlons à peine la langue de l’autre.

La technique des rebonds

Avec une cible de personnes à contacter, on va donc aller d’entretien en entretien avec pour objectif de repartir avec trois noms. Pourquoi trois noms ? Parce qu’au-delà c’est difficilement gérable avec les règles du réseau (suivi, être sûr de pouvoir contacter ces trois personnes afin d’honorer la confiance).

Se centrer uniquement sur le premier cercle réduit grandement les chances de réussite de la démarche réseau. Il faut vite sortir du premier cercle pour créer un nouveau réseau autour de votre projet.

Focus sur les différents types de liens

Tout nous laisse penser que ce sont les personnes au coeur de notre réseau qui sont les plus importantes alors que l’expérience et les études prouvent le contraire pour réussir un projet ou rechercher un emploi. Alors, ne soyons méprisant avec personne. Cela est arrivé plus d’une fois qu’une personne à laquelle nous ne prêtions pas particulièrement attention nous aide de manière décisive dans nos projets !

Liens forts - Contrairement à une idée reçue, les gens les plus proches de nous ne sont pas les meilleurs alliés de nos projets. Parce qu’ils peuvent craindre d’être jugés pour leur partialité en cas d’appui de leur part, notamment lors d’une recherche d’emploi. Ils peuvent aussi avoir peur de perdre la face si votre démarche n’aboutit pas. Cependant, ne vous privez pas de leur faire part de votre objectif et votre besoin précis en leur laissant beaucoup de liberté. Ils vous aideront s’ils le peuvent.

Liens faibles - Le sociologue Mark Granovetter a démontré en 1973 que des cadres américains en recherche d’emploi trouvaient plus facilement et plus rapidement un poste en s’appuyant sur leurs liens faibles. Ce n’est pas notre réseau initial qui nous permet de réussir nos projets ou de trouver un travail mais notre capacité à réunir rapidement et efficacement un nouveau réseau autour de notre projet. Les liens faibles regroupent notamment de parfaits inconnus, les personnes perdues de vue ou celles croisées par le passé qui vous estiment sans que vous le sachiez. L’objectif sera de les réactiver.

Repérer les connecteurs !

Les connecteurs portent bien leur nom : ils adorent connecter les gens entre eux. Comment les repérer ? Ils ont beaucoup de contacts.

Leurs connaissances sont réelles et non virtuelles, en face-à-face. Les connecteurs n’ont aucune gêne à appeler des membres de leur réseau, même s’ils ne les ont pas vus depuis très longtemps.

Les relations qu’ils construisent sont solides et basées sur une confiance réciproque. Ils ont parfaitement intégré les règles du réseau. Par exemple, ils vous appelleront pour prendre des nouvelles sans rien avoir à vous demander.

Ce sont de vrais jardiniers de réseau. Si plusieurs personnes vous envoient vers eux, c’est signe que vous êtes sur la piste d’un connecteur.

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